vendredi, mai 25, 2007

Nuits intimes...

Ca fait plus de quatre ans maintenant que cette nuit s'est éteinte dans la nuit du passé... mais ma mémoire continue de raviver son souvenir. Et j'ai envie de pleurer.

Je crois que c'est depuis lors que je n'éprouve absolument plus l'envie d'avoir un rapport sexuel avec qui que ce soit...

Je vois l'Amour comme une tendresse et un partage... je ne peux plus le voir comme une pulsion, une attirance uniquement physique. Bien sur que c'est
encore une flamme qui réchauffe autant qu'elle consume...

Mais qui voudrait faire sa vie avec un vieux puceau qui est incapable d'offrir le plaisir de l'orgasme à une quelconque aimée ?

Il n'y a pas de tristesse. C'est juste... une question... un constat. J'aimerais trouver cette personne qui se suffirait de mes caresses, de mes baisers, de mon Amour...
Existe-t-elle ?

Existes-tu ?

Peu importe... je soupire et tout s'allège. Indochine est la seule source de mes émotions pour le moments,. Nostalgie d'un goût du passé. J'en avais besoin.
Parfois je ne sais plus.

Mais aujourd'hui je sais
Je sais qui je suis
Je sais que je suis


Et je suis bien !

Et j'écoute cet album des nuits intimes, qui m'évoque des images détaillées de la première des miennes, de nuit intime, avec Céline.
Non pas que je ne parvienne ni à l'oublier, ni à tourner la page...
Je n'en ai aucune idée. Elle passe son temps à aimer des garçons, et moi je passe le mien à aimer des filles. Qui sait ce qu'on serait devenus si les choses ne s'étaient pas passées comme ça ?

C'est ainsi, et c'est très bien.
Je me sens bien... Je me sens là...
Je me sens bien las...

Rien ne m'était plus douloureux que l'idée de devoir mourir sans avoir pu aimer et être aimé. J'aurais pu me tuer rien qu'à l'imaginer...

Désormais, je sais que cette hantise n'a plus lieu d'être. Pourtant...

Tout est bien qui continue... Je n'ai plus de Plaie.

Je rêve encore de me coucher à ses côtés, et à la regarder dormir.
Je rêve aussi de devenir écrivain. Je sais que je le serai, tôt ou tard. Je le suis déjà d'ailleurs. Et je le fus d'autant plus ! Mais c'est un secret... n'est-ce pas ?

J'aime cette sensation d'être more...

Que reste-t-il à faire lorsqu'on a atteint le bonheur de vivre, dans ce monde qui ressemble à une grande comédie et dont le but du jeu semble être d'atteindre ce fameux Bonheur avec un grand "B"...

Et les bribes de souvenirs s'entassent.

Si je l'avais pu, si cela avait été possible, je serais bien resté une ou deux éternités logé, lové dans les bras de Céline, la première fille que j'ai Aimé. Mais ce genre de situations ne fait pas partie de cette réalité, visiblement...
C'est dommage.

Et puis j'ai tout gâché. Je ne savais pas que c'était quelque chose qu'il fallait apprendre. Je croyais qu'Aimer c'était quelque chose d'inné, d'instinctif. Mais non.
Pas ici, en ces années.
Aimer, c'est comme Marcher. Avant de pouvoir y arriver, on Tombe.
On doit Tomber.

Tout le monde Tombe...

Et puis d'abord, pourquoi est-ce que le mot "tombe" désigne l'endroit dans lequel on dépose les corps des êtres morts ?
Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
Je désire comprendre...

Qui m'aidera à me lover, à me re-lover et à me relever ? à prendre le temps d'apprendre à tant aimer ?

Et toujours cette nostalgie d'un si bon goût du passé...

L'amer-tue-me.... L'Amer me tue. La mer me tue. La mère me tut...

Et pourquoi "Monde" en verlant ça fait "Demon" ?
et pourquoi "Live" à l'envers ça fait "Evil" ?
Pourquoi les oiseaux ont des ailes et pas moi ?

Pourquoi pas moi ?
Pourquoi moi ?
Pourquoi "pourquoi" ?

On ne voit Toujours que ce qu'on veut bien voir...

Et je vois que je m'endors...


(écrit il y a quelques soirs)

Pad

mardi, mai 08, 2007

Peter Pan





Like Peter Pan, j'ai découvert un doux pays imaginaire...

Une fée clochette m'a recouvert de poussière d'étoile pour m'envoler...

Je sais que si j'crois fort en elle, elle ne pourra mourir jamais...

Le temps s'arrête, je resterai un enfant naïf et sincère...




lundi, mai 07, 2007

7 mais...

Ca y est...

Tu m'as donné l'envie... et je reprends l'écriture de ce blog.

Un 7 mai.

Ca aurait pu être un 14 juillet ou un 25 décembre... mais c'est un 7 mai...

J'ai quité pour la enième fois le jeu parano.be... a nouveau sur un coup de tête. Ca fait toujours autant de bien.
Je me demande si a force de m'effacer brutalement de ce jeu, je ne vais pas réussir à me donner réellement envie de m'effacer de la Vie de la même manière...
Mais je crois que je m'amuse trop dans le jeu de la Vie. J'y tiens beaucoup et je n'ai pas encore réalisé tous mes rêves. J'ai encore beaucoup trop d'espoirs... J'aime les moments joyeux autant que les moments tristes... je me plais à jouer le rôle que j'ai choisi, sans m'en souvenir, d'y jouer.

Il y a quelque jours j'avais acheté un sac a dos et une tente pour partir en voyage, n'importe où... là où la destination importe peu mais où le voyage est si important. Pour finir je ne suis pas parti. Je ne voulais pas partir seul et tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais plus.
Alors ensuite je me suis retrouvé a bruxelles ce week-end, un peu par hasard, en suivant simplement les envies du moment. Tu m'as bien accueilli et Toi, douce Elfe, Tu m'as hébergé dans ton antre... La Capitale était en fête et son visage ne m'avait jamais semblé aussi souriant.

Autre chose : Tu es venue percer mon abcès... ça m'a fait beaucoup de bien... alors que je voulais être là pour te réconforter, les rôles se sont inversés... Mais c'était très bien comme ça. Merci infiniment d'être Toi

Sinon j'ai un peu délaissé mes nombreux projets ces derniers temps. ANA, Gaya, les pinceaux et la guitare... Mais ils restent bien gravés dans mon coeur et dans ma tête... chaque chose en son temps et... comme l'article précédent le disait très justement, le temps n'a plus aucune importance...

Et puis, je m'éloigne et Tu t'éloignes, Toi dans un pays, moi dans l'autre... nous lâchons nos mains du bout des doigts et nous regardons droit devant soi... En d'autres instants ces mots m'auraient rendu tristes, mais j'ai tellement appris la Confiance que plus rien ne me semble grave...

Enfin je vais essayer de tenir à jour cet espace de partage un peu intime, un peu caché, et pourtant tellement public. Ne m'en voulez pas trop si je l'oublie parfois... Déjà trop de mots, au hasard qui n'existe pas. Il m'en aurait manqué un, mais il ne manquera pas...



Pad

jeudi, décembre 07, 2006

Le temps n'a plus aucune importance


ressens-tu toi aussi toutes ces choses ?

elles ont changé cette nuit... comme la Lune d'ailleurs.


tu l'as vue ?

c'est bientôt terminé et le temps semble se ralentir, comme pour nous faire profiter des derniers instants.

pourtant je sais que tout s'accélère


aurais-je encore assez de temps ?

aurai-je encore assez de vie ?



je ne sais rien je ne sais rien

mais si je sais quelque chose,

c'est qu'aujourd'hui

le temps n'a plus aucune importance

mardi, décembre 05, 2006

Etre-Ange




23h31, lundi 04 décembre 2006...

_°21.../

je reprends là où les choses étaient restées suspendues. pendu par les mots, vendu par mes maux, j'ai perdu le fil... la page blanche et le coeur vide, je ne savais plus m'exprimer...

comment puis-je ce soir étaler quelques lettres, encore ?

Etrange

j'ai toujours écrit pour ne pas garder à moi seul des sentiments trop mauvais, ceux qui seraient comme des merdes qu'on a en bouche et qu'on peut soit continuer à mâchouiller, soit ravaler ou soit cracher...
j'avais décidé de faire les trois... quelle horrible choix !

d'abord je les ravalais, puis je les vômissais pour les mâchouiller à nouveau, lorsqu'un passant peu ordinaire m'interpellait pour voir le fond de mes entrailles.

Etranglé

c'est vrai que ma vie a pris un sens lorsque j'ai posé mes premiers mots sur mes cahiers...
peut-être aussi la virtualité m'a passé le goût pour l'exhibitionnisme émotionnel... il manque de chaleur cet écran plat, et ces amis que je ne vois qu'à travers des bouts de pixels colorés... vous me manquez, vous savez...j'aimerais vous lire, j'aimerais vous écrire, mais j'y arrive plus...

pourtant je le sais, je suis écrivain. et suis le seul à le croire.

Etranger

c'est ce que je suis... je ne suis pas d'ici, et personne pour le remarquer. je cherche désespérément quelqu'un qui semblerait venir du même monde que moi... mais à chaque fois je sombre, comprenant malgré l'illusion que je suis seul, toujours seul, même en compagnie.
pourtant j'ai connu la mélancolie, et le pur bonheur,
j'ai connu le spleen, et l'euphorie des jours meilleurs.

j'ai connu l'Amour, et la tristesse et les pleurs.


j'y croirai toujours, et n'aurai plus jamais peur...

Et trancher

il fut un temps j'étais enfant, j'avais des ailes, j'aimais le vent...
je courrais les pieds dans le vide, battant des plumes, sans amertume

il fut des nuits où chaque minute, sans aucun doute, fut paradis.

il fuit toujours où le manque d'Amour fait sombrer dans l'oubli
l'envie,
la folie,
le mal-à-dit


mais un jour je sais que nous redeviendront ce que nous avons un jour été...

je m'en souviens !

et nous suivrons, sourires aux coeurs et dans les yeux, notre chemin à chacun.
il sera un temps où nous redeviendront ce que nous devions a jamais Etre-Ange... et...


...

mercredi, mai 31, 2006

La vie passe, le temps change...

Elle était la première à me bouleverser à ce point… Barcelone en fête, dans l’alcool et dans la mer, on s’est noyés tous les jours… j’étais deux pour la première fois.

Tout doucement, dans un car, Elle venait de me faire Ses adieux, mais Sa tête se posait toujours sur mon épaule…

Puis la vie passe, le temps change…

Après c’est Elle, la « seule » qui m’a appris la drogue, la musique et surtout l’écriture…

Puis une Petite Sœur, un Paradis. Et Elle m’abandonnera pour une Queue de Rat

Et la vie passe, le temps change…

Avec Elle c’était différent… plus de hasards, plus de coïncidences, tout était prévu…

Avec Elle et lui c’est la vie à 3, c’est l’Aura, c’est la musique et le goût de la liberté.

Si je n’en fais pas un chapitre c’est parce qu’il ne s’est pas encore refermé…

Après, la vie passe, le temps change…

Je me revois assis sur le rebord de la fenêtre, à la fin de l’hiver dernier… entendant Charles, le chanteur des rue dégarni qui tient toujours un peigne en guise de micro, chanter Aznavour, « La Bohème » et remuant ainsi sans le savoir mes plus tendres souvenirs avec Elle…

.o° C’était comme en enfance, je me croyais le plus fort… on jouait à se découvrir petit à petit… on se souriait, on s’offrait de timides baisers sur la joue, et ça nous suffisait.

Je ne faisais pas attention à Sa douleur, mais uniquement à mon Amour pour Elle… C’est

idiot, non ? °o.

Mais la vie passe, le temps change…

Et un jour sans vraiment comprendre, je me suis senti devenir complètement transparent à Ses yeux… et cette lente dissolution devenait insupportable…

Alors je me suis enfui, enfoui sous mes larmes… enfuies dans un pays lointain où les gens parlaient une langue que je ne comprenais pas, avec Elle que j’ai aimé aussi…

Un bloc à la main, je projetais ma vie dans un carnet, comme ici, quelques mois plus tard…

Mais… la vie change, et le temps passe…

C’est à peu près là que tout a changé pour moi…

Elle était la première à me faire ça le jour de mon anniversaire, et Elle est la seule à me toucher encore autant à l’heure actuelle… ça fera bientôt un an…

Qu’est-ce qu’on peut y faire ? … La mélancolie c’est beau quand on s’y attarde un petit peu… avec solitude.

Mais le vent tourne, et la chance aussi…

Le bonheur est ici et maintenant, et c’est grâce à Elles…

dimanche, avril 09, 2006

?

Cher Amie

Il est bien tard et je vous envoie quelques mots, issus d'un rêve un peu biazrre
Que ça rime avec "vert et noir"


... en bien style, mais qu'est-ce que c'est qu ça ???


Qu'est-ce qu'on fait là ?


Venez ! Venez ! Histoire de la galaxie

J'espère que vous avez fait bon voyage pour venir jusqu'ici ?

Soyez ravis, un nouveau monde montre ses portes, en quelque sorte...

Trois fois rien, première seconde de rêve, troisième fois qu'on refait la quatrième.

Est-ce que c'est vrai ?



Tout ce qu'on raconte ?

as plus que ça, me l'a t-on dit ?

Dada, dada, cheval blanc n'étant pas mon papa, associations mal encadrées

Défragmentation demandée...

C'est fou